Célia Ciancio

Gestionnaire d'application FEDCOM
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Qu’est-ce qui est le plus agréable dans le fait de travailler pour l’administration fédérale ?

En tant qu’employeur, l’administration fédérale porte une grande importance au bien-être des travailleurs. En tout cas, au SPF BOSA, qui fait par exemple beaucoup pour promouvoir le télétravail. J’ai commencé à travailler à BOSA pendant la crise COVID, et je peux toujours télétravailler trois jours sur cinq, ce que je trouve très pratique. De nombreuses communications sont publiées sur l’intranet pour nous encourager à garder un équilibre entre vie professionnelle et vie privée, et le droit à la déconnexion va aussi dans ce sens. Des workshops sont régulièrement proposés sur le thème du bien-être au travail ou du développement personnel.

On bénéficie aussi de l’organisation bien rôdée et des infrastructures mises en place à l’échelle du fédéral. On dispose de matériel de qualité pour travailler, d’un service IT réactif et bien organisé qui peut rapidement nous dépanner en cas de problème, d’équipes HR à l’écoute et toujours disposées à répondre à nos questions… Tout cela facilite énormément la vie et permet de travailler sereinement. Et même si l’administration fédérale est une organisation énorme, l’ambiance reste très humaine, pas du tout froide ou impersonnelle.

Ce qui est agréable aussi, c’est qu’il y a de nombreuses possibilités d’apprendre et de se développer. Que ce soit pour améliorer ses connaissances linguistiques, pour se perfectionner dans sa fonction, ou pour élargir un peu ses horizons professionnels, les offres de formations dispensées par et pour l’administration fédérale sont très variées et les chefs de services encouragent l’apprentissage.

Qu'est-ce qui vous plaît le plus dans votre travail chez votre employeur actuel ?

Je travaille dans l’équipe Compliance, au sein du service Comptable fédéral qui fait partie du SPF BOSA. Comme la plupart des équipes, celle dans laquelle je travaille est de taille assez réduite (une douzaine de personnes), et a une certaine indépendance tout en restant connectées aux autres. Je trouve cela très agréable. Cela permet de créer facilement une bonne dynamique de groupe et une bonne cohésion dans l’équipe. Notre chef d’équipe est aussi plus proche de nous. Elle nous connaît bien et on peut facilement discuter avec elle de nos problèmes, de nos idées ou de nos projets. 
Dans l’équipe Compliance, il y a des personnes qui s’occupent du helpdesk pour FEDCOM, des masterdata informatiques, mais il y a aussi des juristes, des comptables et d’autres spécialités. Chacun a un profil différent et tout le monde est complémentaire et s’entraide.

Au début j’avais un peu d’appréhension à l’idée de travailler dans un environnement bilingue, mais en fait tout se fait naturellement. Normalement, chacun s’exprime dans sa propre langue, mais la plupart de mes collègues néerlandophones s’adressent à moi en français. Du coup je parle (ou du moins j’essaie) aussi en néerlandais et au final, on ne fait plus trop attention à qui parle quelle langue à l’origine. C’est pratique pour apprendre, et je n’ai jamais eu de problème pour comprendre ou pour me faire comprendre.
L’atmosphère décontractée et la bonne ambiance me plaisent énormément.
 

Vous travaillez comme gestionnaire d’application FEDCOM. Que faites-vous concrètement et quel est l’aspect le plus intéressant de votre travail ?

FEDCOM est un ERP mis au point par le SPF BOSA pour aider les entités fédérales à tenir leur comptabilité dans le respect des normes belges et internationales.
En tant que gestionnaire d’application, j’ai des tâches assez variées. 

Il y a d’abord les tests qualité. Parfois, les entités fédérales remarquent un problème dans FEDCOM, ou bien il faut adapter ou ajouter certaines fonctionnalités. Je teste les améliorations et les corrections apportées à l’outil informatique avant qu’elles ne soient mises à disposition des utilisateurs, pour prévenir et éviter au maximum des bugs éventuels lors de l’utilisation réelle par les entités. Il y a évidemment des tests qui reviennent régulièrement, mais de temps en temps, je dois essayer un nouveau développement et je trouve cela très intéressant. J’en apprends plus sur le fonctionnement de FEDCOM et de la comptabilité fédérale, je découvre de nouvelles choses. Dans ces cas-là, je peux , si nécessaire, demander de l’aide à des personnes qui travaillent dans d’autres équipes, et c’est aussi très enrichissant. Ça me permet de faire connaissance et de nouer des contacts avec plein de chouette personnes.
Ensuite, j’apprends à gérer les autorisations. Dans FEDCOM, chaque utilisateur a des droits limités, qui lui permettent d’exécuter les différentes tâches liées à sa fonction. Rien de plus, mais rien de moins non plus. Essayer de réguler les accès informatiques en gardant cet équilibre n’est pas toujours facile et j’aime aussi beaucoup analyser des problèmes d’autorisations, chercher à quel endroit et pourquoi un accès bloque, ou comment limiter un accès sans le supprimer totalement. C’est un aspect de mon travail qui est assez gratifiant parce qu’en débloquant un utilisateur, j’en vois l’effet directement et je me sens utile car j’ai pu aider quelqu’un.

Ce sont mes deux fonctions principales. En parallèle, ma chef d’équipe m’a aussi confié mon premier projet personnel. Je vais reconstruire un système d’autorisations et de rôles adaptés aux exigences spécifiques d’un groupe d’utilisateurs dans FEDCOM. Après plusieurs réunions de concertation avec les utilisateurs pour mieux cerner leurs besoins, je commence à construire les rôles dans FEDCOM. Après quoi il faudra tester ces rôles pour vérifier qu’ils donnent bien accès à tout le nécessaire, mais pas à ce qui ne doit pas être autorisé.
Bref, chaque jour est différent et offre de nouveaux défis. Il me reste plein de choses à découvrir et à apprendre sur FEDCOM, sur les ERP comptables, sur la comptabilité publique belge…et c’est très stimulant.
 

Souhaitez-vous raconter une anecdote amusante, tirée d'une expérience vécue au cours de votre carrière au sein de l’administration fédérale ?

J’ai commencé à travailler le 1er avril (et ce n’était pas une blague…) 2020 en plein milieu du confinement dû au COVID. J’avais reçu mon ordinateur par la poste quelques jours plus tôt. J’ai eu une réunion Skype avec un responsable HR, puis une avec ma chef d’équipe et c’était parti ! Tout s’est très bien passé et grâce aux nombreuses réunions Skype ou Teams, j’ai pu m’intégrer sans problème à mon équipe que je n’ai rencontrée au complet et en vrai que plus d’un an plus tard !

L’atmosphère décontractée et la bonne ambiance me plaisent énormément.

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