Portrait Audrey

En quoi consiste votre travail ?

Ma fonction reprend plusieurs aspects. Tout d’abord, je dois m’assurer que les allocations sociales sont payées correctement en respectant la législation en vigueur. Il s’agit des deniers publics ; il est donc primordial qu’ils soient dépensés de façon irréprochable.

Ensuite, j’ai un rôle d’information et de prévention : on se dit généralement que la fonction d’inspecteur social est exclusivement répressive. Il est évident que nous sanctionnons quand c’est nécessaire mais nous ne faisons pas que cela. Et de loin ! Nous sommes là également pour informer le public : chômeur, employeur,…

Enfin, nous vérifions la bonne application de la règlementation qui dépend du code pénal social : contrat de travail, Dimona*, travail à temps partiel,… Je dois dire que la majorité du travail est certes du travail de terrain mais la partie administrative est bel et bien là. Nous sommes bien heureusement soutenus dans cette partie par nos cellules administratives.

Quel est l’aspect le plus chouette de votre fonction ?

Je suis quelqu’un qui a besoin de bouger ! Rester 8h devant mon PC, ce n’est pas pour moi. Donc le métier d’inspecteur me correspond à 100% pour ce volet. Nous sommes principalement sur le terrain, nous rencontrons énormément de personnes de tout horizon : assurés sociaux, employeurs, collègues d’autres inspections, policiers, magistrats,… Bref c’est avant tout un métier de terrain et de contact.

Ce que j’aime aussi beaucoup, c’est le fait que le travail d’inspecteur social est très varié : nous travaillons sur tous les volets de l’arrêté royal « chômage » mais également au niveau du code pénal social. Nous passons d’une matière à l’autre, ce qui rend le job intéressant. Cela demande toutefois une capacité d’adaptation et de polyvalence assez élevée.

Pourquoi avoir choisi d’exercer la fonction d’inspecteur social au sein de l’administration fédérale ?

Premièrement, la sécurité de l’emploi. Il ne faut pas se le cacher c’est vraiment ça qui m’a décidée à travailler dans le secteur public. Le fait de pouvoir aussi avoir des aménagements de carrière pour mes enfants. Ensuite, j’ai choisi mon service d’inspection en fonction de ma personnalité et de mon ressenti. Je m’explique : j’ai passé plusieurs sélections pour différents services d’inspections (ONSS, Finances, ONEM). Je les ai toutes réussies puis j’ai choisi l’organisation qui me plaisait le plus : l’ONEM. Pour finir, les avantages pécuniers liés à la fonction sont non négligeables : indemnité de fonction, remboursement des frais de déplacements, repas à prix modiques au sein de tous les bureaux de l’ONEM, remboursement des déplacements en train lorsque je dois me rendre à l’administration centrale,…

Votre travail a-t-il des aspects négatifs ?

Ce métier m’apporte beaucoup mais a en effet aussi des aspects négatifs. Et il faut en parler également. Il faut savoir gérer le stress et l’agressivité. La charge mentale est assez importante. Nous sommes heureusement formés à cela et accompagnés en cas de soucis. La solidarité est très importante entre contrôleurs.

*Dimona : La Dimona (Déclaration Immédiate) est un message électronique par lequel l'employeur communique toute entrée et sortie de service d'un travailleur à l'ONSS. Elle est obligatoire pour tous les employeurs des secteurs public et privé.
 

Audrey dans l'exercice de sa fonction
Contrôle d’une station-service


Audrey contrôle un restaurant
Contrôle d'un restaurant

 

 

Je suis quelqu’un qui a besoin de bouger ! Rester 8h devant mon PC, ce n’est pas pour moi.

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