Portrait Mia Slabbaert

Mon travail m’offre de nombreuses possibilités. Je peux me plonger dans des dossiers et des analyses dans le cadre d’enquêtes de contrôle, mais je suis aussi active dans des groupes de travail. J’ai travaillé 10 ans comme chirurgienne, puis 6 ans pour le Registre du cancer. Cette expérience est très importante pour mon travail actuel. Et je bénéficie de suffisamment de marge pour établir mes priorités dans le cadre du plan opérationnel.

Comment décririez-vous votre travail ?

Je fais des enquêtes de contrôle. Parfois ces contrôles sont réalisés chez des dispensateurs de soins individuels (par exemple en cas de constatation de prestations qui n’ont pas été exécutées) ou auprès de tout un groupe de dispensateurs de soins dans le cas des contrôles thématiques. Nous essayons aussi de comprendre quelle est la cause des abus et de prévenir de futurs abus.

Parallèlement, j'assume un rôle de conseil, entre autres pour l’adaptation de la nomenclature. En effet, la médecine évolue. Certaines prestations n’existent plus, nous pouvons donc les supprimer. Parfois, nous devons adapter le libellé d’une prestation ou prévoir une règle interprétative. Et pour de nouveaux traitements ou de nouvelles techniques, il arrive qu’une nouvelle nomenclature soit créée. Pour ce faire, nous pouvons introduire nous-mêmes des propositions ou donner des conseils sur des propositions formulées par d’autres. Dans ce cadre, je collabore avec d’autres instances ayant voix délibérative, tels le Service des soins de santé de l’INAMI, les organismes assureurs, les associations professionnelles…

Nous avons également un rôle d’information. Si par exemple de nouveaux numéros de nomenclature sont publiés, nous pouvons écrire aux prestataires de soins pour leur expliquer comment les utiliser correctement. En effet, nous n’avons pas uniquement une mission de contrôle.

S’ajoute encore à tout cela la possibilité de suivre des formations internes et externes et de donner des formations à d’autres personnes. Par exemple, je donne des formations à mes nouveaux collègues sur l’utilisation pratique de certaines applications, sur la nomenclature, sur des méthodes de recherche spécifiques…

Quels sont les atouts de ce travail ?

Comme je l’ai expliqué, ce que j’aime dans mon travail, c’est la variété.
Nous avons aussi une grande autonomie et flexibilité (télétravail), sans que cela ne mette en danger le contact et la collaboration avec les collègues. Nos dirigeants sont également très accessibles. Il règne une bonne ambiance et nous nous complétons bien en raison de nos profils différents (jeunes diplômés versus collègues plus expérimentés, médecins généralistes, spécialistes, praticiens de l’art infirmier…).
À Bruxelles, vous avez encore l’avantage du bilinguisme, qui vous permet d’améliorer rapidement votre connaissance de l’autre langue nationale. C’est toujours ça de pris.
Et peut-être encore quelque chose de bon à savoir... à l’INAMI, on peut aussi grimper dans la hiérarchie si on le souhaite. Il y a donc certainement des opportunités d’évolution.

Je bénéficie de suffissament de marge pour établir mes priorités dans le cadre du plan opérationnel.

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