Gaëtan Crepin

Analyste fonctionnel
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En quoi consiste votre travail ?

Mon rôle est de faire le lien entre tous les développeurs et les business analysts. J'investigue les zones d’ombre et je joue un peu les facilitateurs avec les développeurs : le business émet un besoin mais ne sait pas comment l’exprimer pour que cela puisse être traduit dans le langage informatique. C’est notre rôle de retranscrire les besoins du business dans ce langage compréhensible des développeurs (l’UML). Nous devons pousser l'analyse pour bien comprendre le besoin et le transmettre correctement aux développeurs. Un rôle qui peut avoir un grand impact !

Quel est l’aspect qui vous motive le plus dans votre travail ?

C’est la rencontre avec les personnes qui m’a motivé à m’orienter vers ce domaine. En tant que développeur, on n’a pas beaucoup de contacts avec d’autres personnes que celles de son équipe. Alors qu’ici, je vois vraiment toutes les facettes du projet, et je suis aussi bien en contact avec les utilisateurs finaux qu’avec ceux qui vont créer le produit.

De quelles réalisations ou projets êtes-vous le plus fier ?

Je suis fier de travailler sur le projet SEDA (Sélection Evaluation Douanes et Accises) qui vise à évaluer de façon automatisée les risques sur le contenu des déclarations douanières des marchandises qui sont importées, exportées ou en transit dans notre pays par voie maritime ou aérienne. L’analyse de ces risques est effectuée à des fins de sécurité publique et de santé. Si un blocage survient dans l’application, cela peut entrainer un blocage des marchandises aux douanes, ce qui engendre aussi que les transporteurs ne peuvent pas les emporter. De ce fait, les responsabilités sont assez élevées tant au niveau économique qu’au niveau sécuritaire.

Pourquoi avoir choisi de travailler dans l’administration fédérale ?

J’ai commencé à travailler dans le privé. Ensuite, j’ai travaillé 5 ans comme agent temporaire à l’Union Européenne. Par la suite, j’ai été consultant dans le même poste. Enfin, j’ai commencé à rechercher une fonction plus stable qui était dans la branche que j’occupais à savoir la business Intelligence et une opportunité s’est présentée comme attaché au SPF Finances.

Que diriez-vous aux personnes qui hésitent à travailler dans l’administration fédérale ?

Au SPF Finances, on a beaucoup de beaux projets comme Tax-on-web, SEDA pour les douanes, ou d’autres pour le cadastre. Au niveau ICT, notre organisation utilise les nouvelles technologies qui sont très intéressantes et qui ne sont pas nécessairement à la portée des petites entreprises du privé. Ici, par exemple, la technologie qui est déjà en place mais qui commence pleinement à être développée, c’est l’intelligence artificielle. Le but sera de scanner tous les containers qui passent au port ou à nos frontières. Tout cela serait automatisé et facilitera entre autres le travail des douaniers sur le terrain.

Qu’évoque pour vous la flexibilité ?

Je peux travailler de la maison et ça me permet de concilier ma vie privée et ma vie professionnelle. C’est un gain de qualité de vie que l’on n’a pas nécessairement dans le privé. Avant le Covid, nous avions déjà 2 jours de télétravail par semaine. Cela permet aussi de ne pas devoir prendre un jour de congé lorsqu’on a un rendez-vous privé en pleine journée et de rattraper un peu plus tard nos heures pour conserver la même cadence de semaine en semaine.

La formation continue, un point positif ?

Oui, lorsqu’on sort des études, souvent, on a un petit bagage de ce qu’on a appris à l’école. Mais ici, on le complète avec des formations qui sont utiles au fonctionnement de l’équipe voire parfois au fonctionnement personnel (gestion du stress, méthodologie de travail, gestion des conflits,…).

On a beaucoup de beaux projets comme Tax-on-web, SEDA pour les douanes, ou d’autres pour le cadastre.

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