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Visite à l’Office national de l'emploi : "Ce métier me permet d’aider les gens"

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Semih Musabasoglu (25 ans) est gestionnaire de dossiers au service Indemnisation de l’ONEM depuis novembre. Elodie Van Den Berck (24 ans) y travaille depuis septembre au centre de contact client francophone à Bruxelles. Tous les deux ont choisi consciemment un emploi au sein de l’administration fédérale. "Je peux prendre des décisions en toute indépendance. Cela me donne beaucoup plus de tranquillité d'esprit."

L’ONEM, à savoir l’Office national de l'emploi, est une organisation fédérale qui gère le système d’assurance-chômage ainsi que l’application de certaines mesures pour l’emploi. Il est aussi compétent pour le système d’interruption de carrière et de crédit-temps. À l’ONEM, Semih examine les dossiers soumis par des indépendants. Il vérifie par exemple si une personne a droit à des allocations de chômage. Si Semih pense qu’il y a un problème, il s’entretient avec l'indépendant concerné et écoute ce qu'il a à dire. "Nous essayons toujours de le faire de manière équitable. D'ailleurs, l'ONEM ne se contente pas de sanctionner, il octroie aussi des allocations."

Élodie est francophone et a étudié l'allemand et le néerlandais. Elle a commencé à travailler à l’ONEM immédiatement après ses études. "Je réponds aux questions des citoyens au sujet de leur dossier." Ses compétences linguistiques sont parfois bien utiles. "Lorsque je suis en contact avec une personne francophone mais qui habite à Termonde, par exemple, et que son dossier est en néerlandais, c’est pratique de connaître cette langue."

Travail agréable dans une bonne ambiance

Semih a d'abord travaillé pour une compagnie d'assurance, où il a connu plus de stress. "J'étais le lien entre le client et la compagnie, qui prenait la décision finale. À l’ONEM, je suis en mesure de donner une réponse immédiate aux gens. Je peux décider en toute indépendance. Cela me donne beaucoup plus de tranquillité d'esprit." Semih a délibérément choisi de postuler à l’ONEM. "La sécurité de l'emploi, la possibilité de télétravailler à 60 % et les jours de congé m’ont fortement intéressé lorsque j’ai lu l’offre d’emploi. J'avais déjà de l'expérience dans le domaine de la gestion de dossiers. J'aime le fait que l'on soit en contact avec des clients, mais aussi que l'on puisse parfois apprendre des choses à des collègues. Ça implique plus que de rester derrière un écran. À une période où j'avais énormément de travail, il m'a suffi de passer un coup de fil pour obtenir de l'aide. Je fais donc un travail agréable, dans une bonne ambiance."

Élodie se sent également bien au travail. Par jour, elle effectue deux permanences téléphoniques et une permanence pour traiter les mails, et elle a aussi l'occasion de développer d'autres compétences. "Le fait de pouvoir travailler à domicile trois jours par semaine est très pratique pour les personnes qui habitent loin. Elles peuvent alors dormir un peu plus longtemps", dit-elle en riant. "Ce métier me permet d’aider les gens. C'est un objectif très important à mes yeux. J’apprécie le fait que mon travail puisse aider les citoyens. Mon supérieur me demande parfois, en plus des permanences, de traduire un texte ou de collaborer à un projet. Je continue ainsi à apprendre. Notre coach nous aide en outre à trouver les bonnes informations si l'on veut suivre une formation ou bénéficier d’un accompagnement de carrière. Si, un jour, j’ai envie d’exercer d’autres fonctions, je sais que j’en aurais tout simplement la possibilité."

Des équipes sociables pour compléter le tableau

Semih et Elodie décrivent leurs collègues comme des personnes très sociables, prêtes à répondre aux questions et disposées à prendre en charge une permanence ou une tâche en cas de maladie ou de congé. "Comme nous avons énormément de contacts avec le public, nous nous devons d’être sociables", souligne Elodie. "Nos dirigeants insistent pour que nous prenions le temps nécessaire afin de bien comprendre le problème du citoyen et de trouver une solution. Nous aidons également nos collègues quand ils en ont besoin."